Dans les années 1940, les grandes plantations appartenaient aux colons. Aujourd’hui, les producteurs familiaux tentent de reprendre le flambeau. Ceux-ci se regroupent en coopératives. Le café arabica produit par ces coopératives est très apprécié sur le marché international. Le revenu est multiplié par trois.
En ce premier jeudi du mois de février 2017, VECO RDCongo organise un side-event sur les coopératives de café arabica. L’événement a lieu en marge de la semaine de la promotion de l’agribusiness, organisée au campus de l’Université Chrétienne Bilingue au Congo, UCBC, en ville de Beni, province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. « L’arrivée du café dans la province du Nord-Kivu date des années 1940. Les grandes plantations appartenaient aux colons, tandis que la population était obligée par les autorités coloniales à cultiver 25 plants par famille, dans les paysannats », affirme Ivan Godfroid, directeur régional de VECO RDCongo, dans son exposé. Cela permettait de générer des moyens financiers pour payer les taxes. En même temps, cela augmentait la production, qui était achetée sous forme de cerises par ces mêmes colons. Ils avaient le monopole de l’exportation du café marchand.