Dorénavant un pépiniériste peut en faire son métier en République Démocratique du Congo. Les indicateurs montrent une tendance montante de la bourse de New York pour le café arabica. Il s’observe un nouvel intérêt pour l’arabica congolais par les grands acheteurs. L’approche commerciale mise en œuvre par VECO-RDCongo basée sur l’excellente qualité du café arabica que les acheteurs internationaux s’arrachent au prix élevé. Tout le monde y gagne.
Premier mercredi de février 2017, dans la tente de l’espérance, au campus de l’université chrétienne bilingue au Congo, UCBC, en ville de Beni, province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. VECO RDCongo tient son premier side-event en marge de la semaine pour la promotion de l’agribusiness, organisée en ce lieu.
« Le contexte actuel est favorable », dixit Ivan Godfroid, directeur régional de VECO RDCongo. « La tendance montante de la bourse de New York pour le café arabica offre un meilleur prix, incitant les gens à revenir à la culture du café. L’approche commerciale (par VECO) a comme point particulier de prouver que le café arabica du Congo est un café d’excellence et qui peut obtenir un prix beaucoup plus élevé que celui de la bourse de New York. On constate que cette approche induit l’amélioration du revenu des coopérateurs qui voient leurs revenus doubler ou tripler selon le niveau de mise à échelle . »
Un contexte international intéressant, mais une situation presqu’alarmante sur terrain : les caféiers ont vieilli comme leurs producteurs, pas de taille de régénération ni d’entretien. « L’âge moyen des producteurs s’étend entre 55 et 60 ans. L’âge moyen des caféiers se situe entre 35 et 50 ans. Comme il n’y a pas de taille de régénération ni d’entretien, la productivité est faible », éclaire Ivan Godfroid. Ce qui fait craindre pour l’avenir de la filière du café. L’offre du café arabica pourrait être très inférieure à la demande de plus en plus croissante : la demande croit de 2 à 3% par an, sans fléchir. Ce potentiel attractif du marché mondial crée un engouement pour augmenter la production. « D’où, insiste Ivan Godfroid, il faut appuyer la plantation des jeunes caféiers en rendant disponibles les plantules de qualité. »